Sainte Catherine
Ce vitrail est constitué de quatre tableaux :
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Le
mariage mystique.
Quand Catherine eut reçu le baptême, Jésus lui apparut et lui donna mille témoignages d’amour, la prit pour épouse en présence de Marie et de toute la cour céleste, et lui passa au doigt l’anneau de son alliance. Sur cette scène figure au pied de Catherine l’épée de son futur supplice.
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La dispute.
Agée de 18 ans, Catherine entre en conflit avec l’empereur Maximin II Daia. Elle lui montre la vanité des idoles et lui propose d’apprendre à connaître le Dieu créateur du monde et son fils Jésus Christ qui par la croix a délivré le monde de l'Enfer. Incapable de répondre aux arguments de la jeune femme, l’empereur convoque 50 philosophes. Mais préparée par le jeûne et la prière, Catherine fit un discours si profond et si sublime sur la religion de Jésus Christ qu’elle les convertit. Pris de colère Maximin condamna ces philosophes à être brûlés vifs.
- La
prison.
Plein d’admiration pour la beauté et les hautes qualités de Catherine, l’empereur demanda sa main, mais elle s’y opposa. Maximin la martyrisa et l’enferma dans un cachot pendant douze jours où selon la légende la jeune femme fut nourrie par une colombe blanche. L’impératrice Faustina et le chef de sa garde Porphyrius voulurent voir Catherine. En entrant dans le cachot, ils découvrirent son visage resplendissant comme le soleil. L’impératrice et le chef de sa garde défendirent Catherine. L’empereur les fera tous deux exécuter, après qu’ils eurent convertit deux cents gardes impériaux.
Maximin décide d’infliger à Catherine le supplice de la roue dentée garnie de pointes de fer. Cette affreuse machine fut brisée et anéantie par la prière de la Vierge, tuant par ses éclats plusieurs bourreaux. Le tyran confus de tous ces prodiges ordonna de lui trancher la tête. Quand elle fut décapitée, il coula de la plaie du lait et non pas du sang. Les anges prirent la dépouille de Catherine et la portèrent jusqu'au mont Sinaï, éloigné de là de plus de 20 jours de marche, et l'ensevelirent avec les honneurs.
