Sainte Reine
Selon la tradition, sainte Reine, jeune vierge chrétienne, fut martyrisée à Alésia au IIIème siècle pour avoir refusé d’épouser le gouverneur romain Olibrius. La dévotion ancienne est demeurée. Des fouilles archéologiques, s’appuyant sur les écrits de Jules César dans son « Histoire des Gaules », effectuées de 1862 à 1865, puis en 1913 et en 1956, ont mis à jour les vestiges d’une basilique chrétienne dédiée à sainte Reine.
L’oppidum d’Alésia (mont Auxois dominant à 407 m les vallées de l’Oze et de l’Ozerain) est un site chargé d’histoire. Dès 52 av. J.C., Jules César avec ses légions romaines y brise la résistance des valeureux gaulois avec à leur tête Vercingétorix.
Toujours à Alésia (Alise-Ste-Reine), la fontaine Sainte-Reine aurait fait jaillir ses eaux miraculeuses à l’emplacement de la décapitation de la martyre. A proximité de cette fontaine, une chapelle, fréquentée par les pèlerins depuis le Moyen Age, expose une statue vénérée de la Sainte (du XVème siècle). De même, au lieu dit « les Trois ormeaux », une autre statue, plus récente, la symbolise. Dès 864, les reliques de sainte Reine ont été transportées à Flavigny-sur-Ozerain (Côte d’Or).
Un hospice Ste-Reine a été fondé en 1660 par St Vincent de Paul. Il a été conçu pour loger les malades venus en pèlerinage. Il a gardé sa fonction hospitalière, mais a subi des transformations à partir de 1975, une partie des anciens bâtiments ayant été démolie au bénéfice d’une construction neuve. Dans la chapelle, la grille du chœur, en fer forgé, et une suite de tableaux offerts par Anne d’Autriche relatent la vie et le martyr de sainte Reine.
Créé en 1945, sur le modèle des théâtres antiques, pour les représentations du Mystère de sainte Reine (le 7 septembre ou le dimanche le plus proche), le théâtre des Roches peut contenir 4000 personnes. Il sert en été pour des représentations.
Ce
vitrail a été offert à l'église par
Mme Ducamp,
représentée ici en prière devant sa sainte Patronne.
Il faisait partie de la grande verrière du chœur de l'église.