La guerre terminée, il épouse le 28 février 1946 Gilberte
de Chavagnac, puis entre à l’E.N.A. en vue de faire carrière
dans l’administration. Le ministère des finances l’envoie
en mission au Maroc où il restera jusqu’en 1953.
Il occupe ensuite successivement les fonctions d’Attaché financier
auprès de l’ambassadeur de France à Washington (1955),
de directeur du cabinet du ministre des finances Pierre Pflimlin
(1956), de
directeur des Assurances au ministère des Finances (1963). Il est élu
député du Val-d'Oise en 1967. En mars de la même année,
il est nommé Secrétaire Général de la Fédération
Nationale des Républicains Indépendants.
Après l'accession de Valéry Giscard d'Estaing à la Présidence
de la République, dont il fut le directeur de campagne, il est nommé
le
29 mai 1974 « ministre d'État - ministre de l'Intérieur ».
Il occupera ce poste jusqu’au 30 mars 1977. Il sera aussi élu
Président de la confédération des Républicains
Indépendants de 1975 à 1977.
Son engagement politique l’amène à occuper différents
postes : co-fondateur de l’UDF, membre
de la commission des Affaires Étrangères, de la Défense et des
Forces Armées, puis député européen de 1979 à 1989,
année où il est élu sénateur du Val d’Oise,
du 10 janvier 1989 au 1er octobre 1995 avant de se retirer
progressivement
de la vie publique. Recherchant le calme et la quiétude de sa maison
familiale du Rouret qu’il aime tant, il rédige ses mémoires.
Il décède le 15 janvier 2002.
Après des obsèques dans l’intimité familiales, un
hommage solennel lui est rendu, le 24 janvier, en l’église Saint-Louis
des Invalides. Tous ses anciens compagnons d’armes, les nombreux
représentants
du monde politique qu’il avait côtoyé, et grand nombre de
ses amis sont présents à la cérémonie. Enfin, à l’occasion
d’une grande messe célébrée en l’église
Saint-Martin de L’Isle-Adam, les Adamois rendent un dernier hommage à
celui
qui a tant fait pour la rénovation et l’embellissement de leur
commune.
Michel Poniatowski ne fut pas seulement un homme politique de premier
plan,
mais aussi l’auteur de nombreux ouvrages historiques et politiques :
Talleyrand aux Etats-Unis, Talleyrand et le Directoire 1796-1800,
Louis-Philippe
et Louis XVIII, Lettre ouverte au président de la République,
Les choix de l’Espoir, Conduire le changement, Garnerin : le premier
parachutiste de l’histoire, Le socialisme à la française,
Talleyrand et le Consulat, Talleyrand et l’ancienne France, Talleyrand
Périgord 1789-1799, Talleyrand, les années occultées 1789-1792,
L'avenir n'est écrit nulle part, La catastrophe socialiste, Que
survive
la France, l’Europe ou la mort, L’histoire est libre…. sans
oublier ses Mémoires qui hélas resteront inachevées.
Michel
Poniatowski,
maire de L’Isle-Adam
En
matière d’urbanisme, il
poursuit la construction de
la résidence du Bois de Boulogne, engage la réalisation des
500 pavillons de Cassan et du quartier de la Garenne.
Dès 1972, un programme d'amélioration de l'éclairage public
est mis en oeuvre avec l’adoption de lanternes décoratives. Il
fait aussi aménager la place du Pâtis. Les berges de l'Oise sont
restaurées, et les deux anciennes passerelles sur l’Oise
reconstruites.
Dès 1974, la commune met en chantier un réseau d'évacuation
des eaux usées, qui n'existait jusqu'alors que sous la Grande Rue. Une
nouvelle caserne des pompiers est construite.
L’extension de la ville amène aussi à l’achat et à la
construction de nouveaux bâtiments. En 1978, achat du Castelrose en
vue
d'y loger une partie des services municipaux. En 1981, transformation
après
achat de la maison Colas, afin d'y installer la Bibliothèque
municipale.
Dans son jardin sera édifié la maison de l’Amitié ;
en 1986 : inauguration de la station d’épuration, et de la recette
locale ; en 1990, ouverture du nouveau commissariat de police dans
l’ancienne
maison Art Déco ayant appartenue à Henri Sulpice, le fondateur
de la plage de L’Isle-Adam….
Les lycéens
et les écoliers ne sont
pas oubliés dans l’immense chantier entrepris pour moderniser
la ville. Les écoles maternelles de Cassan et du Bois de Boulogne sont
ouvertes respectivement en 1973 1975 ; l’école primaire de Cassan
est ouverte en 1976 ; l’école maternelle de la Garenne et de la
halte garderie, ainsi que l’extension du groupe scolaire Albert-Camus
sont inaugurés en 1990.
Le collège est réhabilité et en 1985 le lycée Fragonard
ouvre ses portes.
Les équipements
sportifs font aussi
l’objet
d'une attention particulière : construction de la piscine
intercommunale,
importants aménagements du stade Philippe Grante. Mais l'opération
la plus importante sera l'achat de la plage, en 1981. Cette
acquisition fait
entrer dans le patrimoine municipal, un instrument exceptionnel pour
le développement
du sport et du tourisme.
La
protection de l’environnement de la
ville
et de ses monuments fait aussi l'objet de nombreuses mesures. Dès
1972,
la municipalité engage la restauration du Pavillon Chinois ; en 1974,
elle fait l'acquisition de l'île de Champagne ; Elle fait aussi
restaurer l’église
et en particulier sa toiture et son portail, réhabiliter des étangs,
créer de nombreux espaces verts. En 1990, ouverture du second espace
sportif de la ville ; en 1998, inauguration du centre d’art Jacques
Henri
Lartigue, installé dans l’ancien « Petit hôtel Bergeret »…..
Dans le domaine
social, extension de la
fondation
Chantepie-Mancier, ….
Pour assurer la
création d’emplois sur
la commune : ouverture en 1991 du centre commercial du Pont des Rayons
et de
sa zone d’activité ; en 1993, installation d’un service
de la Caisse d'Epargne,…