Forêt domaniale de L'Isle-Adam
D’une superficie d’environ 1700 hectares, cette forêt remonte à la nuit des temps. Le roi de France Saint-Louis la traversait souvent lorsqu'il se rendait de l'abbaye de Maubuisson à celle de Royaumont dont il suivait personnellement la construction. Son petit fils, Philippe le Bel, y venait chasser.
Au XVIIIe siècle les princes de Bourbon Conti, seigneurs de L’Isle-Adam, en avaient fait leur réserve de chasse, après l'avoir aménagée (tracé de chemins confié à Le Notre) et entièrement clôturée par des murs et saut de loup sur 25 km. Pour y accéder, il fallait franchir des grilles dont il reste encore aujourd’hui des vestiges à l’entrée de la ville. En 1936, un décret interdit la chasse à courre dans cette forêt. Depuis, elle ne résonne plus des trompes de chasse et des aboiements des meutes de chiens à la poursuite du cerf ou du sanglier. Finis les brillants équipages mis à la mode par les princes de Conti, puis entre 1870 et 1914 par le prince de Murat, le vicomte de Chezelles, Servant et Delanos.Aujourd'hui, la forêt est devenue, pour de nombreux citadins, un poumon d'oxygène et un lieu de détente et d'observation de la flore et de la faune. On y retrouve différentes essences d'arbres dont le chêne, le hêtre, le châtaignier, le tilleul, le charme mais aussi le pin.