Saturnin FABRE
(1884-1961)
Saturnin Fabre dans le film "La Dame de chez Maxim's"
En 1912, il fait ses débuts au cinéma dans des films
comiques.
Musicien à ses heures, il rassemble ses œuvres dans un livre «
Ce que jouent les enfants » qu’il dédie à ses neveux.
De 1920 à 1930 il mène de front le théâtre et le
cinéma. En 1932, il triomphe dans une pièce d’Edouard Bourdet
« La fleur des pois » où il a le rôle principal de
« Cupidange ». Puis c’est au cinéma des rôles
importants dans « Léopold le Bienheureux », dans «
Escalier de service ». En 1936, il interprète le « Grand-père
receleur » dans « Pépé le Moko » aux côté
de Jean Gabin, puis « Messieurs les ronds-de-cuir », aux côté
d’Arletty. L’année suivante il est aux côtés
de Fernandel dans « Ignace », puis il interprète M. Burnous
dans « Les dégourdis de la onzième ». En 1939, il
est M. Aristide, le professeur de vol à la tire dans «Battements
de cœur
En dehors du cinéma où il aura tourné plus de 100 films, il laisse une admirable autobiographie « Douche écossaise », écrite à la troisième personne et sous le pseudonyme « Ninrutas Erbaf » (ses prénom et nom inversés). Pendant la guerre il vient s’installer à L’Isle-Adam avec son épouse, au 8 rue Hardy Sévère. Afin de se rapprocher des lieux de tournage, les studios de cinéma d’Epinay-sur-Seine, il s’installe dans une petite villa à Deuil-la-Barre. Sa femme, est alors atteinte d’une grave maladie qui la paralyse progressivement. Saturnin Fabre va progressivement abandonner son métier et se retirer à Montgeron (dans le Val de Marne) où il décède le 24 octobre 1961, des suites d’une congestion pulmonaire.
Affiche du film Marie-Martine