Association Les Amis de L'Isle Adam

Honoré de BALZAC

(1799-1850)

    

     En 1817, Honoré de Balzac a 18 ans quand il est invité à L'Isle-Adam par le maire de la Ville, le comte Louis-Philippe de Villers-la-Faye. Celui-ci l'accueille devant l'église, à l'arrivée de la diligence de Pierrotin, qui assure en six heures la liaison avec Paris, et l'emmène chez lui dans sa grande maison du 11 de la Grande Rue de Nogent, à deux pas du domaine de Cassan. Honoré tombe immédiatement amoureux de ce cadre exceptionnel, aussi il écrira dans son roman " La physiologie du mariage " : " En 1819 j'habitais une chaumière au sein de la délicieuse vallée de l'Isle-Adam. Mon ermitage était voisin du parc de Cassan, la plus suave retraite, la plus voluptueuse à voir, la plus coquette pour le promeneur, la plus humide en été de toutes celles que le luxe et l'art ont créées…". A sa sœur, Laure Surville, Balzac écrit aussi : "Tu sais que L'Isle-Adam est mon paradis terrestre ".

    L'écrivain, au cours de ses promenades et rencontres, trouve l'inspiration et nombre de ses personnages ou lieux-dits en sont issus. Ainsi, dans" La physiologie du mariage " Coco de Cassan est un amoureux maladroit. Ce Coco de Cassan était en fait un singe, qui vivait dans l'une des pièces de la maison Ollivier en bordure du parc de Cassan.     

    Dans " Les paysans " Balzac joue avec les noms. L'Isle-Adam y devient " La ville-aux-Fayes ", du nom de son hôte, Philippe de Villers-la-Faye, la propriété de Cassan, " Les Aigues ", appartient au financier Bouvet, il s'agit en fait de Bergeret, fermier général.
    Il y fait vivre aussi le général, comte de Montcorbet, qui n'est autre que Louis Hippolyte Charles, officier d'état-major anobli par l'Empire et acquéreur du château de Cassan, après Bergeret. Enfin son personnage de l'abbé dom Rigou est issu de l'abbaye du Val.

    Dans " Un début dans la vie ", il évoque son voyage en diligence depuis Paris jusqu'à l'Isle-Adam et raconte avec beaucoup de détails, l'itinéraire, les us et coutumes, l'hôtel du Lion d'Argent rue d'Enghien à Paris et les deux conducteurs, Jean-Baptiste-Pierre Dumort dit " Pierrottin " et Lion, son beau-frère et néanmoins concurrent. Le père de Pierrottin, avait été postillon d'attelage du dernier prince de Conti, et c'est lui qui créera le service de diligence entre L'Isle-Adam et Paris.

      Dans " Le médecin de campagne ", Balzac choisit comme modèle pour son médecin " Benassis ", le docteur Bossion qui exerçait à L'Isle-Adam et alentours et qu'il rencontre chez son ami Villers-la-Faye.

    Dans une cinquantaine des romans de Balzac, publiés de 1829 à 1847, on peut découvrir des descriptions inspirées par ses promenades à L'Isle-Adam. C'est une incitation à suivre ses traces par une balade dans notre jolie petite ville : " Il existe un chemin qui mène dans une des plus délicieuses vallées du bassin de l'Oise à la petite ville de L'Isle-Adam ". 

 Stèle Blazac parc Dambry

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